Une attaque masquée

Publié le par robert

Vendredi 07 Novembre 2008

LACANAU. Un groupe d'adhérents voulant rester anonyme dénonce la gestion du Surf-Club. Le président, lui, tient bon

Laurent Rondi (au milieu) avec le trésorier et l'expert-comptable du club
Laurent Rondi (au milieu) avec le trésorier et l'expert-comptable du club

Une vingtaine de personnes seulement s'étaient déplacées pour assister à l'assemblée générale du Lacanau Surf- Club. L'assemblée avait déjà été faite en partie en février, sauf pour la partie élective, puis reconduite et annulée en juillet. La raison étant des tensions au sein du club, principalement entre des adhérents et le président Rondi. Le groupe en question voulant sa démission. Dès le début de la réunion, un adhérent, Jérémy Boisson, a demandé la parole pour «passer un message» de la part de ces personnes, dont le nombre est inconnu. Ils reprochent au président du LSC «des agissements répréhensibles» ainsi que des «irrégularités».

Tribunal pénal.

Selon nos informations, il s'agirait, entre autres, de «décisions prises sans concertation du conseil d'administration», de «procès verbaux ne correspondant pas au déroulement des réunions», de «liens sponsorisés sur le site Internet du club rapportant de l'argent personnellement» ou encore de «non respect de la convention collective des salariés» ainsi que des «irrégularités au Code du travail». En outre, ils estiment que l'assemblée générale a été convoquée «en marge des statuts»: envoi de convocations hors délai, non nominatif, sans bon pour pouvoir et uniquement par courriel. Jérémy Boisson a conclu son message en disant qu'une plainte avait été déposée au tribunal pénal pour les faits reprochés.

La première réaction du bureau était de demander qui étaient ces personnes car le message qui avait été lu, était anonyme. «Sans nom, on peut dire n'importe quoi, a répondu Laurent Rondi, c'est trop facile. En ce qui me concerne, j'ai la conscience tranquille. Je veux poursuivre le travail au club et je suis donc candidat à ma succession.»

La conscience tranquille.

Après présentation des sept candidatures au conseil d'administration, les adhérents se sont exprimés en élisant tous les candidats à la majorité des voix.Pendant les questions diverses, le ton est encore monté entre certains adhérents et Claudie Chourrot, la secrétaire du club qui considère avoir été «révoquée illicitement». Ce qui laisse supposer que l'ancienne dirigeante serait dans le groupe des anonymes. Laurent Rondi a déclaré qu'il ne voulait plus discuter puisque tous pourront «s'expliquer au tribunal». Une situation qui n'est pas encore à l'ordre du jour car après le dépôt d'une plainte au tribunal pénal, c'est au procureur de la République de décider s'il va convoquer les personnes accusées devant le tribunal de police ou s'il va simplement classer l'affaire sans suite.

Auteur : Véronique Boscher

Publié dans La gliss - le surf

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