SAUMOS. Le pélerinage de l'amitié

Publié le par robert

Jean Prévot 100 ans, et Sophie Taris 92 ans, entourés des élus. (PHOTO B.D.)
Jean Prévot 100 ans, et Sophie Taris 92 ans, entourés des élus. (PHOTO B.D.)

Freddy Gaillardo, maire, entouré de son Conseil municipal, recevait, pour la première fois de son mandat de maire, les anciens de sa commune. Le doyen de la commune, Jean Prévot, dit « Jentot », était présent, pour le plus grand bonheur de tous, ainsi que la doyenne, Sophie Taris, 92 ans.

Présent également comme tous les ans, pour ce qu'il appelle le pèlerinage de l'amitié, Yves Lecaudey, conseiller général et maire de Sainte-Hélène. Freddy Gaillardo, maire, nota la présence de Simone Thoraval et Yves Vigneau, tous deux anciens maires de la commune.

Rencontre conviviale

Le maire précisa qu'il souhaitait cette rencontre, habituelle depuis des années avec les anciens, conviviale et festive.

Ces liens d'amitiés, dit-il, nous essayons de les tisser tous ensemble au-delà des générations, au-delà de notre histoire personnelle, au-delà de nos opinions respectives ». Malgré la fête, le maire fit allusion à la tempête, qui a privé la commune d'électricité pendant plusieurs jours, mais qui a touché aussi le moral de tous.

« Sachez que toute l'équipe municipale reste mobilisée et reste à votre écoute. » Il précisa que le nettoyage des pistes forestières, confié à la DFCI, allaient commencer ces jours-ci. Il remercia également les bénévoles, qui se sont mobilisés spontanément le lendemain de la tempête.

Un bilan

Avant de passer la parole à Yves Lecaudey, Freddy Gaillardo cita Victor Hugo : « On voit de la flamme aux yeux des jeunes gens, mais dans l'oeil des personnes âgées, on voit la lumière » et « j'espère que cette lumière va briller dans vos yeux toute cette journée. »

Yves Lecaudey salua particulièrement Jean Prévot, puis fit un bilan de la tempête, et de ses conséquences. « Malgré la sophistica- tion de la téléphonie ou des PC, pas de lumière égale isolement total. » Un constat aussi, réconfortant celui-là. « Il faut que nous ayons un très gros pépin pour faire jouer une solidarité qui a tendance à disparaître quand tout va bien. On peut donc encore espérer dans l'homme. » Un repas suivit, où chacun évoqua ses souvenirs. Sans tempête, et avec de la lumière dans les yeux.

Auteur : Bernard Duporge

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