LACANAU. L'art est de retour dans le bourg

Publié le par robert

Michèle Malavallon et Jacqueline Hoffmann avec les artistes qui exposent. (PHOTO V. B.)
Michèle Malavallon et Jacqueline Hoffmann avec les artistes qui exposent. (PHOTO V. B.)

« Pour la 4e édition, Art'venir nous propose une très belle exposition par sa qualité artistique », a déclaré Jacqueline Hoffmann, adjointe à la culture, lors du vernissage samedi à la salle des fêtes du bourg. Une exposition de peintures et de sculptures, organisée par l'Association culturelle de Lacanau (ACL), que l'adjointe a qualifié comme « d'exception », avec des oeuvres qui sont « le fruit d'une recherche de matériaux » et réalisées par des artistes dont plusieurs ont « joué avec la nature et l'environnement ».

Sept artistes

Michèle Malavallon, présidente de l'ACL, a remercié les sept artistes pour présenter une exposition « où se croisent différents regards et talents dans une même authenticité de créativité ». Une exposition qui, selon la présidente, trouve « toute son expression » dans les locaux spacieux de la salle des fêtes.

À l'entrée, on aperçoit d'emblée les silhouettes de Gérard Servant Ermès, réalisées avec du sable ou de la terre et de la résine sur une structure en acier. Un saint-jacques-de-compostelle en sable de l'Atlantique ou un saxophoniste en terre du Médoc, autant d'expressions du « terroir en sculpture ».

Du sable que l'on retrouve également dans les tableaux de Jean-Philippe Rauzet. Ce dernier utilise des mélanges de sable dans sa peinture à l'huile, lui permettant ensuite de « graver » dans la matière. Un travail qu'il qualifie « de texture, de construction et de destruction », qui s'inspire des représentations archéologiques.

Les oeuvres d'Arjen Van Der Straten sont faites en métal, associé à du plâtre et de l'argile. Il utilise beaucoup de matériaux de récupération qu'il retravaille pour donner naissance à de nouvelles formes. Le but de l'artiste est de trouver une relation entre les matériaux et les formes représentées.

Une méthode de travail qui est tout à l'opposé chez Philippe Bono, qui ne retouche jamais ses matériaux mais qui redonne vie à ce qui a été jeté en le remettant en scène. Les créations de cet artiste sont principalement réalisées avec des chaînes et des manilles sur des socles en traverses de chemin de fer.

Ces oeuvres et celles de trois autres artistes sont à découvrir à la salle des fêtes au bourg jusqu'au 13 septembre, tous les jours sauf le lundi de 15 heures à 18 heures, le samedi de 10 heures à 12 heures. Entrée libre.

Auteur : Véronique Boscher

Publié dans La culture

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