Stéphanie Falzon est une championne

Samedi dernier, à Hourtin, ils étaient tous réunis autour d'une bonne table aux Épicuriens, le restaurant de la rue de la Gare, tous ceux qui, à un moment ou à un autre, en tant qu'entraîneur, dirigeant ou partenaire, ont accompagné dans sa jeune carrière d'athlète Stéphanie Falzon, l'ont aidée à gravir les échelons de la hiérarchie et qui ont voulu en retour lui témoigner leur gratitude. Parmi eux, Noël Benaroun, le patron bien connu du restaurant La Table des Épicuriens, mais aussi ancien entraîneur au sein du club d'athlétisme de Bruges, et donc l'un des tout premiers entraîneurs de Stéphanie Falzon.

Cette dernière, athlète licenciée au BSMA Bruges, est en effet l'actuelle championne de France du lancer du marteau, titre remporté en juillet à Albi avec un jet de 73,40 m. Un exploit qui lui a permis de déloger de son trône Manuela Montebrun, inamovible championne de France depuis 2000, et de se qualifier par la même occasion pour les JO de Pékin. Pas de médaille certes, mais à 25 ans Stéphanie Falzon est encore une jeune athlète.

Volonté et paresse

Également passionnée de volley-ball, Stéphanie n'a débuté sérieusement l'athlétisme qu'à 17 ans et véritablement découvert les « bienfaits » de la musculation il y a seulement deux ans ! Aujourd'hui, sous la férule de son entraîneur Robert Néry, Stéphanie accomplit deux séances d'entraînement quotidiennes, régime rendu possible grâce aux horaires aménagés autorisés par son employeur, la mairie de Bruges. Stéphanie n'est pas professionnelle et en France le lancer de marteau ne suffit pas à nourrir l'athlète !

Mais, « mélange de volonté et de paresse », elle se définit ainsi, Stéphanie est en réalité une sympathique jeune femme et surtout une formidable athlète dont la progression continuelle devrait lui permettre de se situer ces prochaines années au niveau des meilleures mondiales.